Qu’est-ce qui a poussé Alexandre le Grand à venir interroger l’oracle d’Amon lorsqu’il est
arrivé en conquérant en Égypte ?
Comment expliquer ces nombreuses dépouilles momifiées de riches administrateurs romains en Égypte, si ce n’est
qu’ils étaient persuadés d’obtenir les faveurs des divinités égyptiennes et le pardon du dieu
supréme égyptien Amon, après leur mort ?
Sous la responsabilité du Directeur Suprême des Antiquités d’Égypte Zahi Hawas, l’inspecteur des
antiquités égyptiennes Ashry Shaker découvre en 1996 une nécropole datant de la période
d’occupation romaine dans l’oasis de Bahariya située dans le désert égyptien. La nécropole couvre une
surface de six kilomètres carrés et on estime à dix mille, le nombre de momies romaines, dont la plupart sont ornées de
masques dorés, et portent des attributs égyptiens.
Une raison simple et commune à ces deux civilisations, les grecs et les romains avaient perdu la foi en leurs croyances respectives.
Ils ne croyaient plus aux pouvoirs de leurs divinités, mais à celles des divinités égyptiennes. Rome fut la première
à comprendre qu’il devenait urgent de réinventer une nouvelle religion. Ce n’est qu’au IVe siécle
après Jésus Christ et après avoir réglé plusieurs différents entre les différentes sectes postulantes
pour cette nouvelle religion que le christianisme a fait son apparition.
Comment expliquer que la fermeture de l’un des plus importants lieux de culte de la déesse Isis, qui se trouvait à Philae en Égypte,
n’est intervenue qu’au milieu du VIe siècle sur ordre de l’empereur Justinien ?
Une construction mise en chantier à l’époque de Nectanébo Ier au IVe siècle avant Jésus Christ, poursuivie par les
ptolémées, à l’époque grecque, et achevée par les romains.
Ce temple d’Isis existe toujours, mais il a été déplacé lors de la construction du barrage d’Assouan.
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Copyright © Charly Senet le 10 novembre 2012