falaise-de-rocamadour


Découverte d’un complexe funéraire égyptien
en Quercy, département du Lot en France
 
ÉTUDE
ARCHÉOLOGIQUE
 
Sanctuaire
de
Rocamadour
        Introduction
    I  Temple de l’élu
   II  Les Pyramides
  III  La Grande Pyramide
  IV  Mort de l’enfant Roi
   V  Ancien ermitage
  VI  Temple égyptien
  VII  Déesse du temple
 VIII  Rocher vu des parvis
  IX  Vierge Noire
   X  Rocher des divinités
  XI  Entrée du sanctuaire

 
   Patrimoine
   archéologique
   et historique
   de Rocamadour
 
 
 
Il y a des silences coupables et
des silences troublants
 
 
 Mairie de Rocamadour
 





Dépôts enregistrés à l’Académie des Sciences à Paris
les 28 février et 27 novembre 2012.
Copie du dossier adressé au Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti
le 25 novembre 2012

Découverte archéologique dans le Lot

Vestiges d’un complexe funéraire égyptien
au cœur de la cité médiévale de Rocamadour.

X - Rocher en surplomb du sanctuaire
Les dernières représentations sculptées dans la roche naturelle nous sont tellement plus familières, que toutes celles que nous avons vues depuis la porte Cabilière, qu’elles arriveraient presque à nous faire oublier que le sanctuaire était placé sous la protection des divinités égyptiennes.
1 - Rocher au-dessus des parvis, vu de l’extérieur
La vue générale (photo 69) prise de l’extérieur du sanctuaire me donne l’occasion de signaler deux zones entourées à gauche où l’on voit clairement les entailles qui ont largement contribué à mutiler les visages sculptés que chacun pourra constater en consultant la photo de Rupin (fig.40) à la page 209 de son ouvrage « Rocamadour. Étude historique et archéologique" paru en 1904.
Malheureusement, elles ne sont pas les seules, nous pouvons voir d’autres représentations défigurées sur cette même vue. Appel à témoignages Rappelons que la photo de Rupin a été prise après les restaurations du XIXe siècle (1858-1872) et avant 1904, date de parution de son étude historique et archéologique.


Copyright © Charly Senet 2012 - Photo 69: Vue générale du rocher surplombant les parvis des églises

La décision d’entreprendre les restaurations des sanctuaires de Rocamadour a été prise sous le règne du dernier roi français, Louis Philippe (1830-1848) et elles ont débuté officiellement dès la fin de la deuxième république avec Louis-Napoléon Bonaparte (1848-1852) et se sont poursuivies pendant le Second empire (1852-1870) avec la même personne, mais avec un autre nom, celui de Napoléon III, et un autre titre. Le républicain était devenu Empereur.

Tête de vache [32]
Observons la tête de vache [32] sculptée à l’extrémité droite de la photo 69, elle se trouve pratiquement au-dessus de la toiture de la basilique Saint Sauveur.

2 - Déesse Hathor
La déesse Hathor représentée ici sous l’aspect d’une vache, que lui connaissent très bien les archéologues égyptologues qui participent fréquemment aux fouilles engagées en Égypte, nous ramène à cette réalité, s’il en était besoin. Le sanctuaire avait bien été placé sous la protection des divinités égyptiennes à Rocamadour.
     


Copyright © Charly Senet 2012 - Photo 70: La déesse Hathor veille


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Découverte archéologique dans le Lot

Vestiges d’un complexe funéraire égyptien
au cœur de la cité médiévale de Rocamadour.

3 - Divinités égyptiennes
Nous pouvons voir avec les photos 71 et 72 que la déesse Hathor [32] (photo 70) n’était pas la seule divinité représentée sur le rocher. Je ne peux les entourer toutes, la surface du rocher en était entièrement recouverte. Elles feront l’objet d’une étude ultérieure.


Copyright © Charly Senet 2012 - Photo 71: Hathor n’était pas la seule divinité égyptienne surplombant le sanctuaire


Copyright © Charly Senet 2012 - Photo 72: Tête portant la barbe postiche et le Némès surmonté de l’Uræus, Rocamadour


Remarquons à droite de la photo 72 ci-dessus, les contours encore visibles d’une tête portant une barbe postiche et le Némès surmonté d’un Uræus (Ouaret en ancien égyptien).
Le Némès coiffait les pharaons ou les pharaonnes en ancienne Égypte et la barbe postiche était le symbole de pouvoir. Seules les reines Hatchepsout (XVe siècle avant Jésus Christ) et Cléopâtre VII (entre -51 et -30 avant Jésus Christ) l’ont portée lors des cérémonies d’apparat pour légitimer leur souveraineté.

Nous pouvons observer avec la photo ci-contre, la similitude entre les restes épagnés sur le rocher de Rocamadour et les attributs traditionnellement portés par un Pharaon dont la statue se trouve dans le Temple de Karnak. Notre jeune souverain porte le Némès, l’Uræus et la barbe postiche
     


Copyright © Charly Senet - Buste de Pharaon Karnak


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Charly Senet Auteur du livre Angélus
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Dépôt:  Étude Notariale 2010 - Académie des Sciences Paris 2011, 2012 et 2014