falaise-de-rocamadour


Mairie de Rocamadour
 
ÉTUDE
ARCHÉOLOGIQUE
 
Sanctuaire
de
Rocamadour
        Introduction
    I  Temple de l’élu
   II  Les Pyramides
  III  La Grande Pyramide
  IV  Mort de l’enfant Roi
   V  Ancien ermitage
  VI  Temple égyptien
  VII  Déesse du temple
 VIII  Rocher vu des parvis
  IX  Vierge Noire
   X  Rocher des divinités
  XI  Entrée du sanctuaire

 
   Patrimoine
   archéologique
   et historique
   de Rocamadour
 
 
 
Il y a des silences coupables et
des silences troublants
 
 
 Mairie de Rocamadour
 



Des vestiges archéologiques sur la falaise embarrassants

En mars 2012, j’avais informé la Mairie de Rocamadour de la présence de vestiges archéologique sur la falaise, au cœur même du sanctuaire et de la cité médiévale de Rocamadour. Malheureusement, à ce jour, je suis toujours en attente d’une réponse de la Mairie de Rocamadour.
 


Mairie de Rocamadour Rue de la Couronnerie

     
 
Mairie de Rocamadour
La Mairie de Rocamadour, siège du Syndicat Mixte du Grand Site de Rocamadour, reconnaît utiliser le Pays de la Vallée de la Dordogne pour bénéfiicier du label « Villes et Pays d’art et d’histoire » pour valoriser son héritage historique. Pour obtenir ce label, le terme de « patrimoine » doit être entendu dans son acception la plus large, incluant la mémoire des habitants. Dans les faits, la mairie tourne le dos à la mémoire de ses ancêtres comme son édifice situé rue de la couronnerie tourne le dos à la falaise. Pour en savoir plus, lire Les purges de la falaise de Rocamadour, une lente et méthodique destruction du patrimoine de l’humanité
 
Pour plus d’information sur «Pays d’Art et d'Histoire» , lire le bulletin municipal que la mairie de Rocamadour lui a consacré :
http://www.mairierocamadour.fr/fr/information/56404/pays-art-histoire .
 
Dans ce même bulletin, la Mairie de Rocamadour reconnaît aussi utiliser l’aura de l’UNESCO pour captiver les visiteurs et valoriser son site comme Site d’exception sur les différents chemins de Saint-Jacques*.
 
Elle aurait tort de s’en priver, à condition de respecter une des premières règles de l’UNESCO concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel : « la dégradation ou la disparition d’un bien du patrimoine culturel et naturel constitue un appauvrissement néfaste du patrimoine de tous les peuples du monde ». Source http://whc.unesco.org/fr/conventiontexte/

Être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO implique des devoirs, même si le bien du patrimoine culturel en question n’est pas encore inscrit sur l’une des deux listes...
 
Ma principale motivation est, aujourd’hui comme hier, de mettre tout en œuvre pour assurer la sauvegarde du témoignage antique sculpté sur la falaise de Rocamadour. Cet héritage historique sans précédent en France et en Europe est pourtant gravement menacé par l’indifférence. Pour en savoir plus, lire Il y a des silences coupables et des silences troublants
 
En publiant une partie de mon étude, j’ai l’espoir que la génération qui monte dans le département du Lot se prenne de passion pour apprendre son histoire et s’enthousiasme pour sauver de l’oubli cet extraordinaire héritage historique que leur ont laissé certains de leurs ancêtres, sculpté sur la falaise à Rocamadour, là où les racines de leur identité culturelle sont plus profondes qu’ailleurs.


Charly SENET


* La Basilique Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour figurent sur la Liste du patrimoine mondial de l’humanité depuis 1998 comme deux monuments historiques situés sur les quatre routes suivies par les pèlerins en territoire français pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne.


CONVENTION CONCERNANT LA PROTECTION DU PATRIMOINE MONDIAL CULTUREL ET NATUREL

I. Définition du patrimoine culturel et naturel
 
Article 1
 
Aux fins de la présente Convention sont considérés comme "patrimoine culturel" :
 
les monuments: œuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales, éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d’éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science,
 
les ensembles: groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science,
 
les sites: oeuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique.
...
Article 12
 
Le fait qu’un bien du patrimoine culturel et naturel n’ait pas été inscrit sur l’une ou l’autre des deux listes visées aux paragraphes 2 et 4 de l’article 11 ne saurait en aucune manière signifier qu’il n’a pas une valeur universelle exceptionnelle à des fins autres que celles résultant de l’inscription sur ces listes.
 
Pour en savoir plus sur la convention de protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, consultez la page du site de l'UNESCO http://whc.unesco.org/fr/conventiontexte/


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Charly Senet Auteur du livre Angélus
Copyright © 2011 - 2016 Charly Senet - tous droits réservés pour tous Pays
Dépôt:  Étude Notariale 2010 - Académie des Sciences Paris 2011, 2012 et 2014