Marie-Madeleine est souvent
associée à trois autres femmes nommées Marie de Béthanie,
Marie de Magdala et d’une manière beaucoup moins élogieuse à Marie
la pécheresse. L’histoire, qui dans la majorité des cas est écrite
par les vainqueurs en imposant leurs valeurs, n’en a retenu curieusement qu’une
seule.
Quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, Marie Madeleine est souvent, pour ne
pas dire toujours, associée à la pécheresse dans le subconscient des
générations de femmes et d’hommes qui se sont succédés
depuis pratiquement deux mille ans. Une pécheresse étrangement transformée en
prostituée dans la bouche de certaines personnes au cours des siècles
La vraie question qui se pose à nous aujourd’hui est Pourquoi en
sommes-nous arrivés là ?
Il faut avouer que les quatre évangiles reconnus à
partir des récits des quatre apôtres Jean, Marc, Matthieu et
Luc, même s’ils ne sont pas forcément contradictoires dans leur
globalité et même s’ils sont en accord pour dire que Marie de Magdala
a été le principal témoin de la résurrection de Jésus,
ils sont tellement vagues sur l’épisode de l’onction qu’ils ne nous
autorisent pas à faire des rapprochements assez fiables pour identifier d’une
manière certaine la femme qui oint
Jésus. Le manque de clarté des quatre apôtres à ce sujet jette un
flou laissant la porte grande ouverte à toutes les interprétations.
A qui en revient la faute ?
Comment est-il possible à partir de textes aussi peu précis, où
règne la plus grande confusion, d’arriver à résoudre cette
délicate question en la tranchant définitivement ?
Pourtant, pratiquement 600 ans après l’avènement du Christ, une personne,
expérimentée dans la lecture des textes bibliques et appartenant au plus haut
niveau de la hiérarchie de l’Église Catholique a réussi ce
formidable tour de force. Le Pape Grégoire le Grand a reconnu à la fin du
VIe siècle que les trois femmes appelées Marie Madeleine, Marie de Béthanie
et Marie de Magdala n’étaient qu’une seule et même personne.
Il est inutile de chercher à prouver le contraire et penchons-nous plutôt
sur cet oubli impardonnable dans les écritures des Évangiles, matière
première à l’élaboration du livre aussi précieux que
sacré : La Bible.
Un évènement
extrêmement important passe pratiquement inaperçu. C’est justement celui du
rituel de l’onction que reçoit Jésus par une certaine Marie.
Ce qu’on peut dire c’est que ce passage ne fourmille pas de détails.
Cette cérémonie est assimilée à un rituel funéraire.
C’est aussi un rite préparatoire, un ensemble de gestes et de litanies,
qui prépare au passage d’un état à un autre. Ce rite
employé dans certaines civilisations anciennes pour vénérer
les dieux, l’était également pour l’introduction d’un futur souverain dans ses
nouvelles fonctions de dirigeant. Liturgiquement « oint » est
l’action de consacrer le roi par l’onction d’huile sacrée.
Cette cérémonie était pratiquée dans l’antiquité
en Égypte principalement et en Judée. Devinez qui des deux a copié sur l’autre ?
L’onction est
évoquée par exemple sur le trône en bois d’ébène
revêtu d’or et de pierres précieuses où Ankhesenamon, sœur
et épouse du roi, huile d’onguent consacré le corps de son époux
et roi Toutânkhamon.
Rappelons que la scène se passe au XIVe siècle avant Jésus-Christ.
On lavait le prétendant au trône, symbole de purification puis on l’enduisait
d’huile sacrée, symbole de son intronisation avant de lui remettre les attributs de
la royauté.
Au premier siècle, seul le Grand Prêtre ou un prédicateur reconnu pouvait
présider une telle cérémonie, mais en aucun cas une femme. Pourtant, si
on s’en réfère à l’Évangile de Jean,
cette célébration aurait eut lieu officiellement dans la maison de Marthe et
de son frère Lazare dans la ville de Béthanie et fut officiée par leur soeur
appelée Marie de Béthanie.
Quel était l’authentique sens de cette onction de Jésus ?
et pour quelle raison laisse-t-elle si peu de trace dans l’histoire ?
Qui était vraiment Marie Madeleine ? et quel était son véritable rôle
auprès de Jésus ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la clé permettant de résoudre
toutes les questions concernant l’énigme Marie Madeleine, se trouve en France et
le dénouement de son histoire, je l’ai trouvé dans un endroit qui a
échappé à tous les historiens et experts des sociétés d’études
savantes d’histoire et d’archéologie.
Condamné à se taire
par sa fonction, son serment et le contexte sociale de l’époque, l’abbé
Bérenger Saunière, ne pouvait rapporter ni oralement ni par écrit ce
qu’il avait découvert lors de la restauration de son église à
Rennes le Chateau vers la fin du XIXe siècle. C’est finalement dans la nouvelle
décoration de son église qu’il trouva le moyen le plus sûr pour exprimer
« librement » ce qu’il avait découvert concernant
Marie Madeleine sans être exposé frontalement à la réprobation de
sa hiérarchie.
Tout ce que l’abbé Bérenger Saunière a fait réaliser et
construire pour montrer la grandeur d’âme et la noblesse de Marie Madeleine tant
à l’intérieur qu’à l’extérieur de
l’église comme la tour Magdala, la villa Béthania ou Béthanie
et même les jardins... Tout - et absolument tout - est à la vue et visible de tous.
Les égyptologues et les connaisseurs les plus avertis reconnaîtront en observant le profil
de la Tour Magdala se découper dans le paysage, l’élégante silhouette du Siège
d’Isis, la coiffe de la déesse égyptienne.
Vous verrez aussi dans les pages suivantes de ce site, comment l’abbé Bérenger
Saunière a remarquablement désigné le Dieu protecteur de Marie Madeleine en
l’illustrant de façon habile dans le statuaire décorant l’intérieur de
son église à Rennes le Château.
Certains détails dénoncent sans détours les égarements de l’église catholique
au début de l’ère chrétienne et au Moyen Âge pour écarter
Marie Madeleine du rôle essentiel qu’elle avait joué auprès de
Jésus.
Ce que j’ai réussi à découvrir grâce à l’abbé
Bérenger Saunière m’a d’abord surpris et choqué, puis j’ai
vite été convaincu en faisant d’autres découvertes que le secret
était trop lourd à garder pour un seul homme.
Eût-il été prêtre, il n’en demeurait pas moins un homme.
J’ai très bien compris aussi qu’il était tourmenté par la
volonté de partager son secret avec autrui. Avec tout le respect que je lui dois,
j’ai souhaité transmettre à mon tour, dans mon livre Angélus, son
message en pleine lumière en l’adressant aux nouvelles générations
prêtes à bâtir un monde plus humain. Je n’oublie pas au passage de
saluer le trait de génie de cet homme appelé Bérenger Saunière.
Ce voyage
initiatique, que je vous propose de vivre,en lisant mon livre Angélus, vous emportera
aux sources de notre histoire sur les traces du lien invisible qui unit l’Égypte à
la France. Tout au long de mon périple à travers les vallées françaises
j’ai rassemblé un à un des indices laissés à travers les
siècles par des femmes et des hommes animés d’espérance en nous conduisant sur le
chemin de la vérité.
Les messages relatent le périlleux et incroyable voyage de Marie-Madeleine venue
se réfugier dans le sud ouest de la France. L’odyssée de Marie-Madeleine,
Femme d’exception, n’avait pour seul dessein que de déposer le corps du Christ dans sa demeure
d’éternité dans un site remarquable et exceptionnel en France. Ce haut
lieu habité par Marie-Madeleine ou Marie de Magdala aux prémices de
l’ère chrétienne n’a pas fini de surprendre et vous serez
d’autant plus surpris d’apprendre qu’un nombre impressionnant
d’éléments confirment un lien persistant de la vie de Jésus avec
l’Égypte remettant en cause toutes nos idées reçues depuis deux
millénaires.